Cancer Pulmonaire Canada

Diagnostic Et Stadification

Le diagnostic est le processus de détection de la maladie mise en cause dans les symptômes observés chez une personne. 

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Diagnostic Et Stadification

Le diagnostic est le processus de détection de la maladie mise en cause dans les symptômes observés chez une personne. Le diagnostic du cancer du poumon peut commencer par la consultation de votre médecin pour un symptôme donné ou par un renvoi vers un médecin à cause des résultats anormaux d’un dépistage. En fonction de vos symptômes et d’un examen physique, votre médecin peut vous renvoyer à un spécialiste ou vous prescrire des examens supplémentaires pour vérifier la présence d’un cancer du poumon.

Le processus de diagnostic peut être long, stressant et frustrant. Il est naturel de s’inquiéter ou de redouter les résultats de vos examens. Toutefois, il est important de garder à l’esprit que les symptômes dont vous souffrez peuvent avoir d’autres causes que le cancer du poumon. Par conséquent, votre équipe médicale effectuera divers examens pour exclure d’autres maladies avant de confirmer un diagnostic de cancer du poumon. Les examens énumérés ci-dessous permettent de détecter le cancer du poumon, de confirmer le diagnostic et de déterminer s’il s’est propagé à d’autres parties du corps. Certains de ces examens évaluent également votre état de santé général et vous aident à personnaliser votre plan de traitement.

Tests d’imagerie

Les tests d’imagerie utilisent les rayons X, les champs magnétiques, l’imagerie nucléaire et les ondes sonores pour créer des images détaillées de ce qui se passe à l’intérieur de votre corps. Ils comprennent la radiographie thoracique, la tomodensitométrie, l’IRM, le tomographe par émission de positons (TEP), la scintigraphie osseuse et l’échographie.

Les tests d’imagerie servent à :

  • Détecter les zones qui pourraient être cancéreuses
  • Déterminer la mesure dans laquelle le cancer s’est propagé dans le corps
  • Déterminer la mesure dans laquelle le cancer répond au traitement
  • Assurer le suivi du traitement pour vérifier s’il y a une récidive du cancer

Pour en savoir plus sur les différents types de tests d’imagerie, consultez « Votre guide complet sur le cancer du poumon ».

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Biopsie

Les résultats des tests d’imagerie aident votre médecin à déterminer l’emplacement du cancer suspecté. Toutefois, le diagnostic définitif n’est confirmé que si le laboratoire trouve des cellules cancéreuses dans l’échantillon de la tumeur. Une biopsie est une intervention durant laquelle le médecin extrait un petit échantillon de tissu d’une tumeur pour vérifier si elle contient des cellules cancéreuses. Diverses méthodes peuvent être utilisées pour effectuer une biopsie, notamment la biopsie par aspiration à l’aiguille fine, la biopsie au trocart, la biopsie liquide, la thoracentèse et la biopsie chirurgicale.

Endoscopie

L’endoscopie est une intervention durant laquelle le médecin utilise un tube optique mince et souple muni d’une minuscule caméra à l’extrémité, appelée endoscope, pour examiner l’intérieur du corps. Ce tube peut également avoir un canal ouvert à l’intérieur duquel le médecin peut glisser de petits outils pour prélever des échantillons pour la biopsie ou effectuer d’autres interventions chirurgicales. Diverses interventions endoscopiques, notamment la bronchoscopie, la médiastinoscopie, la médiastinotomie, la thoracoscopie, la cytologie des expectorations, aident à diagnostiquer le cancer du poumon et à déterminer son degré de propagation.

Pour en savoir plus sur les différentes interventions, consultez « Votre guide complet sur le cancer du poumon ».

Évaluation de vos échantillons

Les échantillons de tissus prélevés lors des biopsies et des endoscopies sont envoyés à un laboratoire où un anatomopathologiste les examine pour déceler la présence de cellules cancéreuses. S’il en trouve, il détermine le type de cancer et évalue l’apparence des cellules cancéreuses. Des cellules tumorales plus normales signifient que le cancer est moins agressif. Les cellules d’apparence plus anormale, elles, sous-entendent un cancer plus agressif qui se développe et se propage rapidement. L’anatomopathologiste verse toutes ces informations dans un rapport qui aide votre médecin à confirmer le diagnostic et à planifier le traitement. Si un échantillon est trop petit ou ne montre pas bien la tumeur, l’anatomopathologiste ne pourra pas effectuer tous les tests nécessaires et une nouvelle biopsie pourrait être nécessaire.

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Analyse des biomarqueurs

L’analyse des biomarqueurs, également connue sous le nom de test moléculaire, sert à évaluer la constitution génétique des cellules cancéreuses du poumon pour déceler des changements géniques particuliers (mutations). La présence de certaines mutations peut orienter les choix de traitement, car il existe aujourd’hui des médicaments ciblés spécifiquement conçus pour les tumeurs exprimant ces mutations génétiques. L’analyse des biomarqueurs pour le cancer du poumon permet de déceler de nombreuses mutations, notamment les mutations des gènes KRAS, EGF-R, ALK, BRAF, ROS1, la fusion du gène NTRK et la fusion du gène RET. Cette analyse peut déceler aussi certaines protéines à la surface des cellules cancéreuses. Les tumeurs contenant ces protéines peuvent être plus réceptives à l’immunothérapie.

Pour en savoir plus sur les analyses de biomarqueurs et les mutations, consultez « Votre guide complet sur le cancer du poumon ».

Exploration fonctionnelle respiratoire

L’exploration fonctionnelle respiratoire sert à vérifier la santé de vos poumons. Elle permet de déterminer la quantité d’air qu’ils peuvent contenir et celle qui peut en sortir. En fonction de cette exploration, votre médecin peut décider si la chirurgie est le traitement qui vous convient. Le cas échéant, l’exploration fonctionnelle respiratoire détermine la quantité de poumon qui peut être enlevée en toute sécurité pour vous permettre de respirer confortablement par la suite. Parfois, une gazométrie artérielle peut être effectuée en même temps que l’exploration fonctionnelle respiratoire. Pour ce test, le sang est prélevé d’une petite artère afin de mesurer les niveaux d’oxygène et de dioxyde de carbone. Il aide à déterminer la facilité de vos poumons à absorber de l’oxygène et à éliminer le dioxyde de carbone de votre sang.

Autres examens

Selon vos antécédents médicaux, votre médecin pourrait vous prescrire d’autres examens avant la chirurgie, comme des examens cardiovasculaires, comme un échocardiogramme et un électrocardiogramme (ECG). Ces examens aident le médecin à vérifier si votre cœur peut supporter la chirurgie et le rétablissement.