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Lorne Cochrane

Les ravages du cancer du poumon ne sont pas étrangers à Lorne Cochrane (59 ans). Cette maladie a coûté la vie à plusieurs de ses proches. Son grand-père, sa mère et deux de ses tantes sont tous décédés d’un cancer du poumon. Ce sont le diagnostic de stade I de son frère jumeau et le décès de sa mère en 2012 qui l’ont poussé à se faire dépister.

Les résultats étaient choquants : plusieurs tumeurs dans les deux poumons, la glande surrénale, les reins et le pancréas; puis, un diagnostic de cancer du poumon de stade IV. Lorne en a vraiment eu le souffle coupé, surtout qu’il ne présentait aucun symptôme ou signe de la maladie.

Ni la radiothérapie ni la chirurgie n’étant envisageables, Lorne s’est vu proposer une chimiothérapie; on lui donnait 12 à 13 mois à vivre. Ce fut un choc pour lui, sa femme et ses enfants. Il était en bonne forme et se sentait bien. Comment pouvait-il ne lui rester qu’un an à vivre? Lorne a toujours été optimiste et cela n’a pas changé malgré le fait qu’il ait été confronté au cancer le plus meurtrier au Canada.

Mary, son épouse, n’était pas prête ni à accepter la nouvelle ni à perdre son mari, son partenaire et son meilleur ami. Elle était prête à tout pour le sauver, recherchant de nouveaux traitements et essais cliniques qui au minimum, pouvaient prolonger son pronostic de vie. Après que la chimiothérapie a cessé de donner de bons résultats, Mary et Lorne ont discuté avec leur oncologue d’autres traitements possibles comme les médicaments d’essais cliniques. Lorne a proposé : « Je suis jeune et me sens toujours en bonne santé. Pourquoi ne pas essayer un nouveau traitement aujourd’hui au lieu d’attendre que je sois au seuil de la mort? Si cela peut profiter aux autres, voire à moi-même, je suis prêt à servir de cobaye ». Après quelques semaines, son oncologue l’a appelé pour lui dire qu’un essai était disponible et savoir s’il souhaitait y participer. Lorne a répondu « OUI! » sans l’ombre d’une hésitation.

Recevoir un diagnostic de cancer du poumon peut être paralysant. Vous avez besoin d’un allié qui peut vous accompagner tout au long de votre parcours; personne ne peut lutter seul contre le cancer du poumon.

Après avoir passé les tests requis, son oncologue l’a inscrit à l’essai et Lorne a commencé l’immunothérapie. Les effets secondaires étaient minimes. Au bout de quatre semaines, les sécrétions étaient moins opaques, ce qui était bon signe. Après neuf semaines de traitement, l’équipe médicale a remarqué quelque chose : la taille des tumeurs avait considérablement diminué. C’était incroyablement prometteur pour Lorne, sa famille et les chercheurs qui ont suivi son parcours. Finalement, les tumeurs n’étaient plus mesurables et le pronostic qu’il avait initialement reçu s’est inversé. C’était une réponse remarquable à un nouveau traitement qui changerait la façon dont la communauté médicale considérait le traitement du cancer du poumon.

L’histoire de Lorne souligne l’importance de la persistance et de l’espoir. La science et l’innovation ont changé sa vie et celle de sa famille. Lorne remarque : « La science et la recherche sont la façon dont j’épelle L’ESPOIR ». Lloyd, son frère jumeau, n’a pas eu la chance de suivre le même traitement et est décédé en novembre 2016 des complications de son cancer du poumon. Plus de sept ans se sont écoulés depuis son diagnostic et Lorne attribue à sa femme, à son médecin et à tous les chercheurs le mérite de lui avoir sauvé la vie. Il continue de faire l’objet d’un suivi qu’il considère comme la « nouvelle normalité ». Avec sa famille, il implore les patients de ne jamais lâcher prise; le cancer du poumon peut être vaincu : il en est la preuve vivante.

« Recevoir un diagnostic de cancer du poumon peut être paralysant ». « Vous avez besoin d’un allié qui peut vous accompagner tout au long de votre parcours; personne ne peut lutter seul contre le cancer du poumon », conclut Lorne.

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