Cancer Pulmonaire Canada

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Alan Soon  

Notre famille ressemble à toutes les autres; ma femme et moi sommes très occupés à trouver un équilibre entre nos carrières exigeantes et l’éducation de nos deux enfants en pleine croissance (11 et 14 ans). Malgré un rythme trépident, la vie est belle et nous sommes bénis, ayant une bonne santé et un grand soutien de la famille.

En janvier 2019, j’ai développé une toux qui a traîné pendant quelques semaines. Jusque-là, j’étais en très bonne santé; je tombais rarement malade et n’avais jamais passé la nuit à l’hôpital. Mais la toux a persisté et j’ai commencé à avoir mal aux côtes. Début février, je suis allé chez mon médecin généraliste qui, soupçonnant une pneumonie, m’a prescrit une radiographie et des antibiotiques. J’ai passé la radiographie et commencé à prendre les médicaments dans l’après-midi. Le même soir, mon médecin m’a appelé et m’a recommandé d’aller aux urgences pour une évaluation plus approfondie, car quelque chose sur la radiographie ne lui semblait pas normal. À l’hôpital, on m’a dit que j’avais beaucoup de liquide dans la poitrine et qu’il fallait le drainer pour pouvoir effectuer une tomodensitométrie. Après quelques heures, on m’a annoncé que l’examen avait révélé une masse dans mon poumon supérieur droit et que les médecins soupçonnaient un cancer du poumon.

C’est à ce moment-là que ma vie et celle de ma famille ont basculé pour toujours. À 46 ans, n’ayant jamais fumé et apparemment en bonne santé, j’ai été complètement abasourdi par ce premier diagnostic qui a malheureusement a été confirmé quelques semaines plus tard, puisqu’on avait décelé un adénocarcinome du poumon non à petites cellules de stade IV.

Au cours des derniers mois, j’ai appris que ce combat contre le cancer du poumon peut parfois ressembler à des montagnes russes; il est donc important de célébrer toutes les victoires, les grandes comme les petites. Notre devise familiale est la gratitude et le comptage de nos bénédictions.

Fin février s’est déroulée ma toute première rencontre avec une oncologue. Elle m’a expliqué qu’ils feraient des examens pour savoir si mon cancer présentait des mutations qui pouvaient être ciblées par des médicaments spécifiques, mais que ces tests pouvaient prendre jusqu’à un mois. Au cours de la première semaine de mars, j’ai reçu un appel inattendu de mon oncologue m’informant qu’ils avaient trouvé une mutation ciblée (délétion de l’exon 19 de l’EGFR+) et que je pouvais commencer à prendre le médicament approprié, le géfitinib, immédiatement. Nous avons été tellement soulagés par cette nouvelle et reconnaissants d’avoir pu commencer le traitement plus tôt que prévu. Les effets secondaires de cette pilule quotidienne étaient tolérables; mais le liquide dans ma muqueuse pulmonaire droite a continué à s’accumuler et il a fallu plusieurs thoracentèses pour l’éliminer. Lors de mon quatrième drainage, j’ai développé une complication et j’ai été hospitalisé pendant dix nuits, car de l’air s’était accumulé entre mes poumons et ma paroi thoracique, ce qu’on appelle un pneumothorax. Après ma sortie de l’hôpital, un cathéter a été inséré dans mon côté pour drainer le liquide, ce qui a été effectué trois fois par semaine par des infirmières de soins à domicile. Malheureusement, je n’ai pris du géfitinib que durant trois mois, car une tomodensitométrie a montré que ce médicament ne me convenait pas, le cancer continuant de progresser.

Mon oncologue m’a recommandé de passer à la chimiothérapie V comme ligne de traitement suivante, ce que j’ai commencé en juin. J’ai reçu six cycles de doublet de chimiothérapie à base de platine et j’ai de nouveau été admis à l’hôpital après le premier cycle à cause de complications hémorragiques internes. Mon médecin a ajouté un protecteur gastrique aux cycles suivants et en août, j’ai passé une autre tomodensitométrie entre les cycles 3 et 4. Je suis reconnaissant de signaler qu’il y a eu une réduction significative de la tumeur primaire et des ganglions lymphatiques environnants. De plus, le mucus pulmonaire avait considérablement séché et le cathéter a été retiré près de quatre mois plus tard. Je suis actuellement un programme de maintenance et je vais bientôt passer ma prochaine tomodensitométrie.

Au cours des derniers mois, j’ai appris que ce combat contre le cancer du poumon peut parfois ressembler à des montagnes russes; il est donc important de célébrer toutes les victoires, les grandes comme les petites. Notre foi nous a gardés calmes tout au long de cette période difficile et j’ai trouvé du réconfort dans les groupes de réseaux sociaux, en particulier un petit groupe bienveillant de concitoyens canadiens atteints d’un cancer du poumon – Canadian Lung Cancer Advocacy, sur Facebook. Comme vous pouvez le voir sur le panneau ci-dessous, notre devise familiale est la gratitude et le comptage de nos bénédictions.

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