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Uncle Sergio

Filomena Servidio-Italiano, president, CEO, and founder of Colorectal Cancer Resource & Action Network (CCRAN) shares an inspiring story about her Uncle Sergio and his battle with lung cancer.

Sergio’s story starts back in October 2019 when Filomena urged him to seek out lung cancer screening through the pilot program in Ontario, which was available for long term smokers.  He went to his primary care physician, who ordered an x-ray after something seemed amiss when listening to his chest. This led to a CT scan that showed a mass in the upper left lobe of his lung. Unfortunately, their greatest fears were confirmed with a diagnosis of large cell neuroendocrine carcinoma, a rare subtype of lung cancer accounting for only 2-3% of all lung cancer cases. This rare finding jumpstarted his cancer journey, and Filomena’s resolve to ensure he got the best care possible.

Écoutez l'histoire de Uncle Sergio sur le balado Voix du cancer du poumon

Uncle Sergio

Filomena Servidio-Italiano, présidente, cheffe de la direction et fondatrice du Réseau d’informations et soutien pour le cancer colorectal (RISCC), raconte l’histoire inspirante de son oncle Sergio et son combat contre le cancer du poumon.

L’histoire de Sergio remonte à octobre 2019, lorsque Filomena l’a exhorté à demander un dépistage du cancer du poumon dans le cadre du programme pilote en Ontario, qui était proposé aux fumeurs de longue date. Il est allé voir son médecin de premier recours qui a ordonné une radiographie après avoir entendu quelque chose d’anormal dans sa poitrine. Cela a conduit à une tomodensitométrie qui a montré une masse dans le lobe supérieur gauche de son poumon. Malheureusement, leurs plus grandes craintes ont été confirmées par un diagnostic de carcinome neuroendocrinien à grandes cellules, un sous-type rare de cancer du poumon qui ne représente que 2 à 3 % des cas. Cette découverte a déclenché son parcours avec le cancer et la détermination de Filomena à lui obtenir les meilleurs soins.

Alors qu’il subissait une résection chirurgicale, ses médecins se sont rendu compte que sa maladie s’était propagée, ce qui ne paraissait pas sur ses examens de tomodensitométrie. Il a subi une lobectomie supérieure et une résection cunéiforme, et une maladie supplémentaire a également été détectée dans le poumon droit. Cependant, Filomena se souvient que bien qu’il avait eu quelques comorbidités, il se sentait en forme et était prêt à affronter sa maladie. Il a commencé une chimiothérapie qui a donné de bons résultats dans les premiers temps; mais il a fini par être hospitalisé et sous dialyse pendant environ quatre mois à cause d’une neutropénie et d’un dysfonctionnement rénal. Ses traitements de chimiothérapie ont dû être interrompus au bout de seulement trois cycles. Filomena a fait pression pour obtenir le profilage génomique du cancer de son oncle parce que le fait de connaître les mutations génétiques spécifiques à l’origine du cancer peut faire toute la différence dans le traitement du patient, en particulier dans un cas comme celui de Sergio où les recherches sont limitées et où il y a peu d’options de traitement pour son type de cancer.

Je n’ai pas du tout l’impression d’avoir un cancer. Je sens que, même si je me rends au centre de cancérologie, je ne sais pas pourquoi je le fais!? Je suis une thérapie qui dure moins d’une heure, puis je peux continuer ma journée.

« Il veut vraiment vivre. Il a une immense et merveilleuse famille qui le soutient énormément. Il veut juste vivre et si nous pouvons cibler une mutation grâce à un essai clinique prometteur, c’est peut-être la voie à suivre », se souvient Filomena.

Son oncologue a demandé des tests de biomarqueurs qui ont révélé une mutation G12C du gène KRAS, ce qui était prometteur, car cela pouvait être la voie à suivre dans le cadre d’un essai clinique. Mais sa lésion rénale de l’époque le disqualifiait pour accéder à cette étude. Mais quelque chose de mieux est arrivé. En novembre 2020, il a commencé le nivolumab en immunothérapie après avoir terminé la dialyse et continue à le prendre. Sa maladie a presque complètement disparu; il n’a pas d’effets secondaires et surtout, il se sent bien et vit sa vie avec joie et passion. Il est en mesure de voir sa famille et ses amis, et il n’y a eu aucun problème depuis.

Sergio s’est confié à plusieurs reprises à Filomena : « Je n’ai pas du tout l’impression d’avoir un cancer. Je sens que, même si je me rends au centre de cancérologie, je ne sais pas pourquoi je le fais!? Je suis une thérapie qui dure moins d’une heure, puis je peux continuer ma journée. Personne ne se doute que j’ai un cancer, et plus important encore, un cancer du poumon, qui est synonyme de condamnation à mort pour la plupart des gens ».

« Je suis là depuis beaucoup plus longtemps que je ne le devrais, et ma maladie a à peu près disparu. J’espère pouvoir continuer ainsi aussi longtemps que possible. J’espère que tout le monde pourra vivre ce type de résultats. Je suis tellement reconnaissant d’avoir accès à ce traitement et de pouvoir vivre d’une manière aussi significative. Je peux mettre un pied devant l’autre et saluer la vie avec espoir ».

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